Mon intention, à travers ce blogue, est de vous entretenir de qualité de vie, de bien-être, de santé, de joie, de force, d’énergie vibrante, d’amour et de soutien par opposition à déchéance, dégénérescence, malaise, maladie, mal-être, faiblesse, misère, isolement et tristesse. Un tel menu présuppose du changement et, comme nous avons tendance à y résister, je vais tâcher de vous stimuler par l’approche utilisée en publicité et que Tony Robbins explique si bien : le duo de forces inséparables DOULEUR-PLAISIR.

 RESPONSABILITÉ (c’est parti…)

Certaines personnes, face à la maladie, se disent qu’elles sont responsables de leur état. Pour beaucoup plus d’autres, il est pur sacrilège d’oser penser que qui que ce soit aurait pu se créer une telle condition. C’est tout comme si on posait un jugement et qu’on imputait la faute à la victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’un cancer. Faute signifie : « manquement à une règle morale, aux prescriptions d’une religion; ou bien, responsabilité de quelqu’un dans un acte. » (Larousse 2008) Il ne manque plus qu’un verdict : « COUPABLE! Votre sentence sera de 5 coups de… » En plus d’être malade, devrions-nous subir les foudres de la société? Devrions porter le poids accablant de l’opinion négative des autres quant à notre état de santé?

D’emblée, personne n’agit dans le but de se faire du mal ou avec l’intention de finir malade. En fait, « responsabilité » n’égale pas « culpabilité ». Les anglophones ont souvent recours à cette version étymologique : « response » et « ability », soit la capacité de réagir. À cette façon de penser j’ajoute : « au cours des années précédant mon diagnostic, qui était sur le lieu du crime? » Comme la réponse est habituellement « moi », être sur le lieu du crime n’équivaut certes pas à endosser la responsabilité. Mais je considère que ce raisonnement devient boiteux lorsque ça fait 51 ans que j’ai dépassé l’âge de la majorité et que je me suis retrouvé sur le lieu de tout ce qui m’est arrivé depuis mes 18 ans; alors, qui d’autre que moi pourrais-je inculper? Autrement dit, qui a soulevé ma fourchette et m’a forcé à manger? Qui a perturbé mon sommeil? Qui a refusé d’agir? Qui a entretenu des pensées négatives? Qui a réalisé de grandes choses? J’avoue que dans ce dernier cas, je suis fier d’être investi du prestige découlant de mes faits d’armes. Là, j’assume toute la responsabilité des honneurs et des bienfaits ressentis par la suite.

 Examinons les notions de maître par rapport à victime.

MAÎTRE – je suis un maître lorsque je suis en grand contrôle d’une discipline (sous-entendre : maîtriser et discipliner ou se maîtriser et se discipliner). Habituellement, la maîtrise se développe à force de pratique, de répétitions intenses, d’acharnement. Tout un programme, sauf si on considère qu’un enfant, un animal, même une personne avec une déficience, peuvent, tout-à-fait naturellement, dans un domaine qui leur est particulier, s’avérer des maîtres, qu’on pourrait très bien prendre en exemple. Partant, je puis tirer de précieux enseignements de tous ces êtres, ceux « qui l’ont » et les autres qui l’acquièrent par la pratique. Ainsi, un bébé qui tombe en voulant apprendre à marcher est un modèle de résilience. Il se relèvera au moins une fois de plus qu’il ne sera tombé. Moi, comme adulte, lorsque je fais l’expérience d’une difficulté, je considère la douleur ressentie et, surtout, celle que je pourrais ressentir si je tombais de nouveau, et, trop souvent, je décide de ne plus jamais me relever. Et tout ça se passe dans mon inconscient. C’est ainsi que, de maître, je me transforme en victime. Par exemple, à la naissance, j’étais, tout comme vous, un maître nageur. Puis, j’ai désappris suite aux messages perçus de ma tribu que l’eau était dangereuse et que je pouvais m’y noyer. Alors, à six ans, j’ai suivi des cours de natation pour réapprendre. J’ai perdu la maîtrise, ai gardé la peur et suis devenu victime. En vieillissant, la responsabilité m’incombe puisque je ne peux plus tenir les membres de ma tribu pour coupables de ce qui pourrait m’arriver lorsque je tomberai à l’eau. Je me dois donc d’ASSUMER MA RESPONSABILITÉ.

Par extension, je deviens victime lorsque j’en suis rendu à consulter un thérapeute, peu importe la discipline. C’est tout comme si j’abdiquais, que je levais les bras vers le ciel et que je m’en remettais à quelqu’un qui me prendra sous son aile protectrice et me guérira. En somme, un expert*, quelqu’un qui en sait beaucoup plus que moi. J’ai dépassé la frontière où tout était sous contrôle et je balance du côté de « j’ai besoin d’aide, je ne comprends pas ce qui m’arrive. ». Et si je consulte en médecine allopathique, ma santé dépend des médecins, de leur vision de la maladie et de médicaments pour soulager les symptômes.

Alors, pour ne pas me retrouver face à un médecin qui m’apprendrait que je suis atteint d’une condition grave et pour laquelle je devrai livrer le combat de ma vie pour éviter la souffrance et la mort, je dois devenir un maître de mon destin. Dans notre monde où les médias nous bombardent de messages comme quoi notre espérance de vie n’a jamais été si élevée, on apprend aussi qu’il est facile de confier sa santé à la société; après tout, nous avons tous notre carte d’Assurance MALADIE. N’est-elle pas notre passeport pour l’accès aux médecins, aux hôpitaux, aux services gouvernementaux, aux pharmaciens? Que dire des « scientifiques », vêtus d’un sarrau blanc, qui surgissent à l’écran, bardés d’études statistiques, nous démontrant que tel produit pourrait nous faire du bien. Alors, pourquoi ne pas demander à son médecin si tel médicament nous conviendrait? VICTIME!

En passant, je vous dirige avec insistance vers Jean-Jacques Crèvecœur. Il est un personnage lumineux, d’une grande curiosité, d’un grand savoir et d’une grande sagesse. Abonnez-vous à ses capsules gratuite, consultez son site WEB, suivez-le dans ses activités. Il fait partie de ces maîtres à côtoyer absolument. Vous pourriez tout aussi bien commencer par la lecture d’un de ses livres : Prenez soin de vous, n’attendez pas que les autres le fassent! (Un jour, je vous raconterai comment s’est faite la guérison de mon ami Pierre, suite à la lecture d’un livre de J.-J.C.) Si les autres le font (prennent soin de moi), ça me ramène au niveau des victimes. En ce qui me concerne, une victime c’est comme un passager sur une motocyclette qui ne peut intervenir parce qu’il pourrait causer un accident. De plus, en cas de manœuvre d’évitement, son rôle est strictement passif.

Être un maître, c’est accepter ma responsabilité! Si je veux devenir un maître, je ne puis confier aveuglément ma qualité de vie à qui que ce soit. Plutôt, je tente de contrôler ma vie, mes pensées, ma consommation, et ma santé. Pour ce faire, je m’abreuve auprès de chercheurs (dont plusieurs médecins). Je lis leurs œuvres, j’assiste à leurs conférences (en salle ou sur Internet) j’achète des tas de documents écrits, vidéos ou sonores. Je tente de discriminer le vrai du faux, le pertinent, les théories qui me conviennent, sachant qu’il y a autre chose que la chirurgie, la réaction chimique ou l’irradiation qui sauraient influencer ma santé. Après tout, l’effet placebo a bel et bien été démontré. Les raisons sous-jacentes n’ayant pas été expliquées, j’explore donc du côté des savants de la marge, ceux que l’establishment scientifique a tendance à rejeter. Est-ce que je me laisse influencer? OUI! Et je vous dirai par qui et pourquoi dans les prochains articles que je publierai. Je puis vous assurer que je veux aussi pouvoir changer d’idée sur ce que je tiens pour valable aujourd’hui et qui le serait moins plus tard.

*Un expert est celui qui en connaît de plus en plus à propos de moins en moins jusqu’à ce qu’il sache tout à propos de rien. C’est un très vieux dicton dont je ne connais pas l’origine et que j’ai vu affiché sur un mur d’un laboratoire en 1971.